Débutée en 1997 après le blockbuster à succès de Roland Emmerich et Dean Devlin, la série Stargate SG-1 a vu défiler, au cours de ses 10 ans d'existence, un nombre incalculable de races et de cultures. Pacifiques ou belliqueuses, organiques ou mécaniques, physiques ou éthérées, ces créatures ont pour la plupart fait une simple apparition afin de permettre à la série de proposer un univers à la fois riche et varié, traitant de nombreuses thématiques et autres canons de la science fiction pour les adapter à sa sauce. Et alors que la Stargate Atlantis a pris la relève de sa grande soeur, quelques uns se sont révélés tenaces, voire carrément têtus afin de rester dans les petits papiers des scénaristes et de poser comme alliés ou ennemis récurrents, certains changeant même de camps au fil du temps. A l'occasion de la sortie du DVD du premier film de la saga, Stargate : L'arche de la vérité, destiné à clore tout un pan d'une mythologie riche, voici un petit point des participants les plus assidus.

Premiers ennemis rencontrés par les humains lors de leurs premiers pas intergalactiques à travers la fameuse porte des étoiles, les Goa'ulds se sont fait passer pour des Dieux (entre autre dans l'ancienne Egypte) grâce à une technologie très avancée et règnent sur plusieurs galaxies depuis des milliers d'années. Chassés de la Terre (ou Tau'ri), ils ont cependant continué à étendre leur empire de planète en planète, réduisant en esclavage une quantité impressionnante d'un univers finalement loin d'être vide de toute vie. Mais tandis qu'à première vue, les Goa'ulds ressemblent à des être humanoïdes, c'est bien loin d'être le cas. En effet, ils sont en réalité des parasites, sortes de serpents extraterrestres qui vivent en symbiose avec leur hôte, à moins qu'ils ne les vampirisent tout simplement. Après s'être insérés sous la peau de leurs victimes plus ou moins consentantes, ils ont alors la possibilité d'en prendre le contrôle et de s'exprimer par leur bouche.




Mais alors qu'une majorité d'entre eux a choisi la conquête sanglante, détruisant sans sourciller les populations qui refusent de les servir et monopolisant leurs hôtes, une petite partie de ces Goa'ulds a décidé de vivre en symbiose parfaite avec leur hôte. Elle a ainsi formé en secret une cellule de résistance qui a peu à peu pris une ampleur conséquente, générée par l'ancienne compagne de Ra, Egeria, qui vit que la dynamique destructrice des Goa'uld n'était pas viable à long terme. Nommés les Tok'ra (un nom tiré de Tok, Resistance, et de Ra, le Goa'uld se faisant passer pour une divinité et tuée par l'équipe du SGC sur la planète Abydos), ils sont les ennemis du système en place et vont permettre aux humains de gagner de nombreuses batailles et d'accéder à une technologie fortement utile, non sans auparavant avoir prouvé leur valeur. Une alliance qui fut scellée tandis que le père de Samantha Carter, un des quatre membres de l'équipe SG-1, accepte d'en faire partie en devenant lui aussi membre. Atteint par un cancer terminal, la cohabitation au sein d'un même corps avec un symbiote lui permet d'ailleurs d'échapper à une mort rapide, les Goa'ulds ayant la faculté de protéger leurs hôtes de diverses maladies et de réparer leurs blessures.

     Bien entendu, une poignée de vers n'aurait pu prendre d'assaut la galaxie sans une armée d'importance, et c'est ainsi que progressivement, la caste des Jaffa fût créée. Tandis que Ra fut chassé de la Tau'ri et que la porte des étoiles (ou Chappa'ai) fut enterrée, les Goa'ulds commencèrent à implanter dans le ventre de certains de leurs esclaves des larves symbiotiques destinées à maturité, à être implantées dans de nouveaux hôtes. Les jaffas, alors protégés par le pouvoir de ces larves, sont restés au service des Goa'ulds qu'ils vénèrent et servent jusqu'à la mort, les considérant comme des Dieux, impressionnés par des pouvoirs en fait issus de la technologie. Et malgré de rares exceptions (comme les Sodan qui se sont révoltés contre leurs maîtres et on clamé leur indépendance), il aura fallu attendre l'arrivée des humains avant que la grande révolte commence à gronder et que les Jaffas réalisent que leurs divinités ne sont que de vils esclavagistes.




Bien évidemment, les humains, considérés tout d'abord comme de simples punaises par les Goa'ulds en raison de leurs similarités avec les populations affranchies et de la faible puissance de leur technologie de départ, n'auraient pu longtemps tenir tête aux parasites sans l'aide d'une tierce race. C'est ainsi qu'au fur et à mesure de leurs explorations, les humains rencontrèrent d'abord la technologie, puis la population Asgard. Continuant à recycler les mythes, les scénaristes de la série font ici d'une pierre deux coups alors que les Asgards représentent à la fois les divinités nordiques et les conducteurs d'UFO dont les cadavres peuplent la légendaire zone 51 d'X-Files. D'aspect Roswelliens, (à savoir gris, petits et possédant des yeux noirs démesurés), les Asgards sont de vieux opposants des Goa'ulds faisant partie des races les plus avancées, les plus technologiquement puissantes, et dont le bénévolat a permis d'empêcher la menace d'envahir la voie lactée grâce à une astucieuse combinaison de pièges et d'hologrammes. Malheureusement, un abus de clonage les a depuis longtemps privés de la possibilité de se reproduire par voie naturelle et la race, désormais entièrement composée de clones, a fini par contracter un virus fatal et terriblement douloureux. A l'issue de la série, les Asgards ont d'ailleurs résolu de détruire leur planète dans un immense suicide collectif afin que leur technologie ne tombe pas en de mauvaises mains. Heureusement pour les humains, ils ont auparavant doté ces derniers d'un appareillage sophistiqué leur permettant de poursuivre la lutte.




Un appareillage qui ne sera pas de trop alors que d'autres entités belliqueuses peuplent la galaxie. Les replicators sont ainsi des êtres mécaniques doués d'intelligence originairement crées par un androïde en vue de sa propre protection. Dotés d'un appareillage qui leur permet de se reproduire à l'infini afin d'accaparer les technologies environnantes, l'androïde a fini par en perdre le contrôle et les bestioles mécaniques détruisirent son monde avant de s'en échapper. D'apparence insectoïde, ils ont fini par prendre forme humaine et ont réussi à s'organiser en castes. Bien qu'ils aient finalement été réduits à néant grâce à l'action conjointe des humains et des Jaffas fraîchement libérés de l'emprise Goa'uld, on apprend dans Stargate Atlantis qu'une race robotique plus avancée mais tout aussi agressive dénommée les Asurans, existe dans la galaxie Pegasus. Les humains ne sont donc pas au bout de leurs peines face à ces terminators de l'espace.




    Derniers en date, les Oris représentent sans doute la plus impressionnante des forces que les humains eurent jamais à combattre. Mais pour connaître leur origine, il faut faire un peu d'Histoire. Avant que la diversité ne gagne les races humanoïdes, celles-ci ne formaient lors de temps immémoriaux qu'une seule et même espèce : les Alterans. Des tensions grandirent au sein de cette unité et les altérans se séparèrent alors et se formèrent deux groupes distincts : les Anciens, croyant en la technologie (et d'où sont issus les humains) et les Oris, plus prompts aux croyances et à l'obédience religieuse. Suivant une logique toute humaine, ces derniers décidèrent d'éliminer les anciens et ceux-ci, afin d'éviter une guerre ouverte fratricide, partirent pour la voie lactée où ils se développèrent et commencèrent plus tard à perdre leur corps pour devenir des êtres de pur énergie à travers un rituel nommé ascension. Bien entendu, tout ancien n'était pas capable d'atteindre ce stade et naquirent alors les nombreuses peuplades humanoïdes qui habitent la galaxie. Du côté des Oris, se nourrissant de l'énergie créée par la ferveur de leurs fidèles, la croisade n'a cependant subi qu'une pause et s'est à nouveau révélée comme une menace tandis que le SGC est malencontreusement entré en contact avec eux. Au bout de deux saisons et d'une quête incroyable, les humains ont réussi à envoyer un appareil nommé le Sangraal à travers une porte des étoiles vers la galaxie peuplée par les Oris. Une arme créée par des anciens à l'origine des légendes arthuriennes (Merlin en tête) et qui est censée exterminer toute cette peuplade belliqueuse. Bien qu'aucune confirmation ou affirmation du succès de la mission n'ait pu être constatée, il est pour l'instant trop dangereux pour les humains de faire le voyage afin de voir si l'opération a été efficace. Une situation qui se résoudra donc dans ce premier film, L'arche de la vérité.




Source : www.dvdrama.com